Je vis et je travaille à Paris.

Mes tableaux sont des compositions où la couleur, la matière et le souvenir s’entremêlent. J’utilise la résine et la colle-crème comme des médiums de fusion — matières à la fois translucides, pâteuses et sensuelles — qui emprisonnent et subliment une multitude d’éléments minuscules, souvent issus de l’univers du bonbon ou du jeu.


Chaque pièce devient une sorte de paysage émotionnel, une mosaïque de fragments colorés qui rappellent l’enfance, le plaisir, mais aussi la surcharge et l’excès. La résine fige les formes, mais la lumière vient les réveiller, offrant un nouveau refuge à ces objets dérisoires et acidulés. Et quand l’obscurité l’emporte, des éclats turquoises, presque surréels, surgissent de la surface - comme si la résine retenait une pluie d’étoiles miniatures qui diffusent leur lueur bleutée, donnant à la pièce une seconde vie. 


Ce contraste entre le brillant et le mat, le vide et le plein, le jour et la nuit, interroge notre rapport à la consommation, au désir et à la nostalgie. 

Happy End.